En ton haleine des vaguelettes murmurent
Langage d’une brise printanière
S’enivrant de nectars et effluves purs
D’une source aux lèvres d’estuaire
En ton réveil le rêve se détend
Creuse des chemins vers la mer
Dans le cœur s’habille de sang
Se lève l’aurore dans les airs
Sur la rive en tes yeux bleus
Miroir d’étoiles en oriflammes
Sur le cap de tes paupières dessinent un feu
Phare pour les désirs qui dans l’esprit toujours rament
Il pleut sur ton aube des rosées d’or
Perles de Vénus offrande stellaire
En robe habillent ton corps
Luminescente fresque dans l’aurore !
rivedusoleil
12/3/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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