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Quand le vent sourd s'infiltre au plus près de la nuit
Il semble m'appeler, m'attirer dans sa fuite.
Mon âme va courant, me quitte sans un bruit
Rejoignant votre coeur, d'invisibles poursuites.

Une douce langueur trahit mes espérances
Car c'est toujours vers vous que mes désirs s'envolent
Si j'aime à vous poursuivre avec quelque prudence
Je sais votre présence être ce qui console.

Il y a des soupirs qui taisent tant d'amour
L'émoi ne peut mentir quand un corps nous inspire,
Quand nous grise une main dessinant nos contours
Naissent tant de parfums qui nous font défaillir...

Je vis tous ces instants, ces exils sans retour
Ces arrêts d'un voyage où se fige le temps.
Ils sont ma parenthèse, heures de tant d'atours
Quand je rêve de vous, je vous rêve autrement...