La boucle
Par de petits filets circulent des exilés complices
D’un océan à l’autre, entre terre et mer, les amis
Apparaissent à tour de rôle, immisçant leur mie
En chérissant tous les mots au nom de l’artiste
Dans l’affinité de leur encre, ils tissent des liens
Qui les rendent excellents tout en étant très bien
En unissant du plus faible au plus fort, suscitant
L’effet d’un intérêt des écrits des plus séduisants
Il y a des affinités qui se dévoilent au plus fort
Unissant autour d’une même feuille des amitiés
Dont les écrits portent ses fruits dans leur décor
Posant un baume apaisant sur les mains trempées
La boucle d’un abri n’est pas toujours au plus rose
Il y a des amis délaissés qui se sentent bien morose
Cependant d’autres yeux surveillent le pot-au-rose
Fermant ainsi les boucles meurtries à toutes choses
Il y a le collier de l’amitié qui est bien assemblé
Il y a des perles d’eau douce qu’on aime cajoler
D’autres sont des pierres rares qui font la boucle
D’autre sont ici en tant et lieu comme la souche
La boucle d’un refuge est cette docilité des poètes
Assemblés à la crête des olympiades des athlètes
Liant tous leurs mots, sur une feuille, en pause
Pour en faire un charmant bouquet tout en roses
Le plus dramatique n’est pas ce qui est dénudé
Mais tout ce que l’émotion a caché devant l’escale
Lorsque le poète a bien déposé ses mots en rafales
Pour rejoindre la boucle et acclamer tous ses invités
L’alliance d’un oasis n’est pas le reflet d’un nombre
Il est en tout considération de ses membres à l’ombre
Qui diffusent l’enchantement d’une boucle bien alliée
Laissant libre cours à la poésie en gage de toute amitié
La boucle restera toujours ouverte à ceux de passage
Qui y demeureront ou qui frayeront d’autres rivages
Elle sera unit dans un partage vain d’un océan à l’autre
Donnant à l’art et poésie, de la joie à vous et à nos hôtes
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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.
