Paysage Vosgien
Il y a les vallons en amont des rivières
Qui font le spectacle à employer l’insidieux
Et comme un Olympe où y résident des dieux
Une ambroisie ainsi qu’un miel d’apothicaire.
Il y a les sapins qui s’empoudrent l’hiver
Et remontent les lacs à en dresser les plaines
Jusqu’à ce que skieurs accordent la rengaine
A dévaler la pente en oubliant hier.
Il y a l’âme-sœur qui soumet sa tendresse
Qui vous promet un peu plus que sa maladresse
Dans les buissons goûter au parfum des cyprès.
Et il y a l’air pur que l’atmosphère attise
Jusqu’à ce que marcheurs dévalent les accès
A en humer les fleurs comme des friandises.
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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
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