Ce chant plein de douceur, j’aime bien vous l’écrire,
Pour charmer votre cœur, j’ai souffert le martyre,
Et j’ai jeté mon sou au bassin de Trévire
Comme éperdu d’amour, appelant le bonheur.

Puis enfin j’ai perçu, ce qu’était l’espérance
Quand je vous arrachais, avec un peu d’outrance
Un dédaigneux regard chargé de résolvance
Qui se voulait charmeur et même endoctrineur.

Ce poème chanté, j’ose vous le soumettre
Sachant que votre cœur ne connaît point de maître
Et que vous compreniez qu’il ne faut point omettre
D’accepter que l’amour devienne un bon soigneur.

Et chanter ce zegel n’est pas chose facile
Mais avec mon piston je le rends plus docile
Pour que vous l’écoutiez sans crainte du bacille
Puisque de l’instrument, j’en deviendrai sonneur.

Capricorne, le 14/04/2016