Ce matin là , je crois était un matins gris
Où la brume s'étale et envahi nos corps
Où le froid nous aigri plus brûlant que l'oubli
Lorsque le temps passé se transforme en remord.
C'était ce matin là , maintenant j'en suis sùr
Elle ne marchait pas, elle volait, légère
Une lueur brillait dans ses doux yeux d'azur
On aurait dit un ange invité sur la Terre.
Je ne voyait plus qu'elle et ses cheveux de lin
Et mes pas dans ses pas, je suivis cette liane
Le coeur ivre d'espoir, vers un autre destin
Au rytme lancinant d'une lente pavane.
Nous allâmes ainsi, sans que j'ose aborder
La silouhette qui, par un tour de magie
Sembrasa tout à coup, me laissant deviner
Tout au bout du chemin, une infernale envie.
Ce matin là , je crois, j'avais suivi la Mort
Attiré par l'èclat de mille fééries.
Hébèté, trop ému , au prix d'un grand effort
Je vins te rapporter, fruits et croissanterie.
SC
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Boileau