Il faut se sauver des bras de Vénus
Avant que l'amour ne laisse que miettes
Des cruels ébats enlacés de dettes
Alors que le cœur prélude à l'anus.
A la volupté il faut le sang brave
Avant que l'ardeur craigne la beauté
Angélique de la divinité
Dont l'ablution de son désir en bave.
Je ne peux camper au bord des lauriers
Alors que l'envie les fait prisonniers
De cette nature en trop composite.
Je ne peux oser faire le marié
Devant tant d'esprit dont le feu crépite
Au vain désespoir de la fatuité.
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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
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