Ah ma Dame quel pied ! Quel pied ! Quel piédestal
Je m'en vais t'élever ! Car tu es la vestale
Du feu de mon amour, de ce grand feu sacré
Qui brûlera toujours pour ta peau si nacrée.

Oh mon Dieu, quelles nuits et sans parler des jours !
Les pièces du château, témoins de notre amour,
Résonneront longtemps de tes plaintes lascives.
A propos, il faudrait penser à la lessive !

Nous mîmes tant d'ardeur dans nos joyeux ébats
Que le sommier du lit s'est retrouvé à bas
Et que dans les salons canapés et banquettes
Se souviendront de nous, ainsi que la moquette.

Ma Dame, cet amour que tu m'as témoigné,
A jamais, en tes bras, lorsque tu m'empoignais,
Je veux te le prouver. Et par un tatouage
Je vais orner mon corps d'un bel amour en cage.

Cette cage dorée est celle de tes mains
De tes bras langoureux ! Ah que jamais demain
Ne vienne séparer notre union et ce lien.
Car, jusques à ma mort, je désire être tien.

Partons à Ajaccio j'y ai un bon appart.
Préfères-tu Capri, la villa Malaparte ?
Les chemins sont peu sûrs, et tu es si accorte,
Mais j'ai, en bon époux, fait des efforts d'escorte .

La mienne est toute neuve et consomme très peu
Filoumen la conduit avec un air pompeux !
J'en suis très satisfait et te la recommande,
Car en frais d'entretien elle n'est pas gourmande.

Certains lorgnaient tes seins, me croyant peu balèze.
Ils sont entre mes mains et c'est moi qui les baise.
Suis attiré par toi, tel le fer par l'aimant
Et resterai à vie ton chevalier aimant.


ADN Ton chevalier, à la vie, à la mort.

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