Les doux matins…
(rêve ou réalité)
Tu es telle la lueur d’une bougie agacée par la bise.
Ton corps s’attise doucement, nuit non compromise.
L’ornement fin de satin rose qui te protège, léger,
Est à peine froissé, il se joue de ton corps parfait.
Posément un long soupir sort de tes lèvres rosées,
telle une simple libération à un sommeil prolongé.
Il n’y a de beau matin quand apparait ta silhouette.
Je reste ahuri à te regarder, réservé, statue muette.
Tu te retourne et déploie la main vers mon oreiller,
déserté depuis quelques minutes où je t’admirais.
Ainsi le chaton heureux, sans la peur, tu ronronnes.
J’ose, à pas de loup, m’avancer pour t’embrasser.
La moue lénifiée, tu agrées riposter à mon bonjour,
Et tes grands yeux bleus peinent avec l’éclat du jour.
Tout, dans la pièce, paraît au ralenti, vrai conte de fée.
Ta poitrine se soulève comme une mer d’huile en été.
Puis les pieds laiteux de ta longue allure te soutiennent.
Image d’une déesse venue du ciel pour ravir l’instant.
Orné de soie, ta chair féerique se dévoile à mon regard.
Illusion ou fantaisie, je m’éveille, je suis en retard !....
CHRIS Pour vous
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chris pour vous
salutations
