Rouges, si rouges…bleu, si bleu.

Rouges, si rouges tes joues
Bleu, si bleu le ciel de tes yeux
Tes lèvres qui s’insinuent
Au désir longtemps retenu.
Tu fermes tes paupières
Et l’amour nous prend, se donne :
Au-delà des prières…
Du plaisir qui s’époumone
En gémissements et cris
La déraison arraisonne
L’esprit, le présent suffit
Qui vient s’unir dans le creuset
En retardant l’extase…
Il n’est plus qu’un espace
Pour regards en mydriase,
Ames des corps s’enlacent.
Rouges, si rouges tes joues
Bleu, si bleu le ciel de tes yeux
Mes lèvres qui s’insinuent…
Encore
Qui te désirent sans retenue…
Aiment quand tu ronronnes.

Pierre WATTEBLED- le 3 octobre 2015

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