Solitude et abandon,
Posées dans leurs écrins de roches
De roches et de verdure
Les eaux cristallines profitent
De l’accalmie de la nuit
Une brise qui se devine s’étire
S’étire comme une fille câline
Que l’air habille de fils de vierge
Et de brume
Déjà la transparence de ce début de jour
D’un jour à contrejour sur la rive endormie
Surprend les ondes silencieuses
De mes rĂŞves les plus fous
D’un sentier qui se cache dans la lumière
Surgit une silhouette toute de soie si peu vĂŞtue
Un long jupon et c’est tout
Sur le satin de sa peau courent quelques gouttes de rosée
Portée par une brise qui se devine
Se devine la belle silhouette
Porteuse de richesses et de mystères
De parfums et de chagrin
Dans cette arène qui fera
Fera dire au poète
« Ici c’est plus loin c’est ailleurs »
Se joue le destin de ma solitude
Vers une baume accrochée
Accrochée à la falaise s’élève avec cette légèreté
Qui n’appartient qu’aux fées s’élève
La silhouette éphémère
Posé dans son écrin de contes
De contes et d’imagination
L’abandon qui m’anime, au fil des rides de la nuit
Se retire…
Kernanet
----------------
D'une succession de mots naissent des phrases qui font des histoires de tout et de rien....
"Alain"