Renoncement...
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Le texte de cette chanson relève du génie...
Renoncement...
Peinant vers le sommet, sur la pente, en dévers
Plaît il à la cordée, mon attache défaire?
Prendre l'aspiration, me plonger en des vers
Et dans l'onde tarie d'une muse sévère.
Les flots n'y sont que boues qui me glacent les os
Si vides d'un azur où nos rêves s'agrippent,
Où les songes d'écumes jaillissent de nos tripes
Or là coule l'Ennui et se perd dans mes mots.
En mon for dérivant, je n'ai pas la hauteur,
Les traits et le génie, les fastes d'un auteur
De lune chavirée ma plume souvent s'illustre
Par ses impuretés, au cristal des lustres.
Je n'ai point de dépit, vaille que beau est mon art
N'esquisse aucun dessein, jalouser un Mozart
Et si je dois rouler dans le fond d'un talus
J'accepte la saignée pour gagner le Salut.
Je vous implore ma vie, dans mes tons, dans mes gris
Quand mon âme, blessée, se complaît et maigrit
Lascif, je vous fuis et je ne veux plus boire
Dès lors couvrez ce sein que je ne saurais voir*
Anamorphose
* Vers emprunté à Molière, Tartuffe... Exactement "Couvrez ce sein que je ne saurais voir / Par de pareils objets, les âmes sont blessées, / Et cela fait venir de coupables pensées"... Beau, non?
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Je suis un cartésien désabusé : Je pense, donc je suis mais.... je m'en fous
La solitude aspire dès lors où nous aspirons à être solitaires
