FARIBOLES

Nous foulerons encor
Les allées pavées d’or
Avant que l’engelure
Fasse briller parure
De la blancheur nivale

Quand de l’automne tombe le jour
Et que les ans font choir les tours
Viens-t-en veiller dans mon chalet
Collés serré, chauds sous la couette

Dehors le vent souffle et tempête
Dans l’âtre igné, carmin miroir
Rétroviseur de nos histoires
Dansent reflets en rouge et noir

Je vais pouvoir parler d’amour
Avec des mots qui n’ont plus cours
Des mots comme : jamais, toujours
Des mots menteurs, qui parlent au cœur

Je veux chanter en italien
Pont des soupirs et lunes rousses
Les mots qu’on dit avec les mains
Laine mohair, tapis de mousse

Je veux rêver du corps à corps
Des étreintes torrides
Où tu sais plus le nord
Désirer un matin nouveau
Et m’éveiller en jouvenceau

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Parceval

Je croise les doigts pour que ton souhait se réalise.... Mais faut-il attendre l'hiver ?

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Christian RAY avec Michel Drucker et Patrice Laffont

merci !

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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.

Pas tant que ça "fariboles" même pas du tout, une rêverie nivale quoi de plus sentimental..

Bises Parceval
Pampile

Sur les chemins de l'aube
J'allais en rêverie
Ma couche était chaude
Pas tout seul dans mon lit...

Bien amicaement

Parceval