Un arbre trône là, au beau milieu d’une
Tempête, vive enragée, qui s’élève sur la dune,
Clairière embaumée du parfum de mes pensées
Champêtre où revivent les hymnes offensés.

Des branches s’agitent tout là-haut brusquement,
Son écorce est épaisse et ses racines plongent
Comme ses fruits mûrs allégoriquement
Dans une verte liesse, depuis cime de songes.

Et les herbes suivent l’incessant mouvement
De ces vents acerbes, intuitivement,
Comme ce chèvrefeuille étonné qui danse.

Soudain une feuille prend son envol dans ce
Véhément paysage hostile se dérobant,
Pour vivre les âges fertiles l’enrobant.

Jonathan (Joey) - 06 Déc. 2006 -