Tu étais la beauté, sein de la poésie
Pour que l'amour de ta vertu en soit entier
A tant de passions du corps à réinventer
Quand le lait sur ta bouche était l'idolâtrie.
Pour que la récolte en rejoigne l'unité
Tu étais le labeur, cep de la poésie
Quand le vin sur ta bouche était douce folie
A tant de raisons de l'âme à ne pas dénier.
Tu étais prosodie, pied de la poésie
Arrangeant sa mesure à l'accent circonspect
Où tant de visions à l'esprit le font parfait
A qui sait la chanter même sans l'ambroisie.
Attendant un peu plus de ta fidélité
Tu étais la douceur, muse en la poésie
A qui je dédicace en la suprématie
Ta rareté de cœur dont je me fais l'allier.
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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
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