Avant le coup de faucille..
Avant le coup de faucille,disait mon père
Il faut que la terre boive d'abord ton Amour
Et de sueur anoblir l'élan dur de long labour
Prêter mains fortes,vertueuses de rosière
Il n'est de sol ingrat que pour ces hommes
Qui sans labeur convoitent la mûre pomme
Attendent que l'or pleuve quand ils dorment
Et croient qu'en un jour pousse vite l'orme
Vois tu mon fils ,tout ce monde qui se réveille
Pose ton regard sur l'oiseau en vol et l'abeille
Au devoir attelés,crois tu que le vent est oisif
la sièste noble ne se mérite à l'ombre du l'if
Qu'après l'effort avec foi et honneur,fourni
Comme à l'exemple de ce que fait la fourmi
Rien n'assure le plaisir de goûter un bon pain
Que les labeurs fidèles que fournissent tes mains
N'attends jamais qu'on te serve ces prêts plats
Il est des jours où personne ne sera lÃ
Apprends à faire comme un oiseau,ton toit
Sois un homme,corps de fer et coeur de soie
Avant le coup de faucille et faire la cour aux filles
Cueillir comme des roses leurs insolents sourires
Il faut un temps pour que les roses sachent fleurir
Et pour que l'amour offre valse sur les épris cils
Le réveil à l'aube ,aucun trésor ne le rend acquis
Les hommes qui le savent ont un sens à leur vie
Ils devancent le soleil avant même son lever
Ils s'adonnent au devoir utile de leur corvée
Badawi
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Bien sûr je travaillais dur comme mon père,mais
dans les champs,aux sourires des filles je ne résistais,
leur silhouette dansaient la danse orientale dans mon regard
ébloui,je devenais comme un papillon qui a bu mille Vodkas,
et je chantais:
"l'oiseau frêle est blessé...amoureux et étranger
Yamma,yamma l'amour est une galère
Les yeux des filles sont comme la mer
Exilent le coeur sur inconnues terres
Yamma,yamma,je saigne à l'ombre de l'oranger..
L'oiseau frêle est pris par un seul sourire
Yamma,Yamma! je ne savais qu'il fallait souffrir
Y laisser plumes et coeur à ces roses dans les champs
Yamma,Yamma! les filles ont l'Art qui manque à l'amant
"l'oiseau frêle est blessé...amoureux et étranger
Yamma,yamma l'amour est une galère
Les yeux des filles sont comme la mer
Exilent le coeur sur inconnues terres
*Yamma,yamma,je saigne à l'ombre de l'oranger.."
c'est mon propre poème aussi.
* Yamma = oh mère !
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"Personne n’est aussi vide que celui qui est rempli de
lui-même.
"
Benjamin Whichcote / 1609-1683/ un penseur anglais
" none are so empty as those who are full of themselves "
Plumedoiseau et halcyon:Thank you