J’ai couru plus vite que mon ombre
Dans un pays du décombre
Les édifices tombent en ruine
Quand la paix et l’amour géminent
Je veux aller plus loin et mourir
Loin des avares de sourire
Loin du pays des caméléons
Utile dans le ventre d’un lion
Peut-être lui non plus ne veut pas d’un Côtois
Un être humain aussi mauvais qu’un putois
Je vais vivre dans une maison sans serrure
Et attendre la guérissons de mes blessures
Ne pense plus à moi altesse
Ni par amour ni par délicatesse
Mon destin n’est qu’un être malheureux
Je ne peux être admis dans la cour des heureux
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les années de disette dictent les poètes