Sous le brûlant soleil de ses pensées ingrates,
Les souvenirs fourmilles en grains de sable noir.
Il paraît que la roche a pleuré ce jour là !
lorsque mes mains troublées ont labouré sa chair.
Pauvre hère en partance vers d'infinis regrets: croit-il!
Oublié au zénith d'une illusion futile.
Une lave a coulé de cet oeil insoumis.
Restera-t-il assez de jours Ă l'agonie
Pour expier la rancoeur d'un acte calciné?
Sur l'horizon funèbre, un amour s'est couché,
Abandonné à coeur perdu devant l'huis
Des affres de la perpétuelle inquiétude.
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