L'étoffe du héros.
De sa voix limpide et sourde, je l’entendis
RĂ©citer des dithyrambes presque inouĂŻs
Associant les cycles de l’amour et du cœur
Avec ceux du courage et de la splendeur,
Équivoques sensuelles d’une innocence flétrie.
Jusqu’à l’aube des sensations anoblies.
Mais qu’est-ce donc que l’étoffe du héros ?
Est-ce le point de non retour ou le desengaño
Est-ce la grâce de la vaillance sur un piédestal
Ou bien même une aristocratie idéale ?
Je ne veux pas présumer de mes sentiments,
Et c’est pourquoi je le veux saisir sur le moment.
Car tout en l’homme de mes raisonnements
Incite à réfléchir à un pur acquiescement ;
Si mon corps veut aller ou non alors s’épancher
En ce feu qui ne saurait pas quitter son foyer,
Le lieu de rencontre qui disparaît sous ma plume
Comme une dernière braise qui se consume.
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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
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