Les poudingues ocre-orangé
Le calcaire blanc , la fenêtre de pierre
Ou la lumière joue un spectacle permanent
Des faisceaux sur les flaques d'eau de mer
Les nuages dorment sur les flots
Vagues d'embruns et de coton
Criques et grottes préservées
Matin du monde , paradisiaque randonnées pour les yeux
Tu m'attendais?
La lune dans les yeux
La voix remplie de rêves
J'ai écouté les vagues aux cascades de tes mots
Le vent chantait d'écume et l'immaculée des eaux
Inventait la musique qui frémissait nos peaux
Crêtes , sommets , îles blondes et blanches
Terre de lune , frises marines , l'île des interdits
Tu étais lÃ
J'étais lÃ
Naufragés , solitude
Paradis exotique?
L'astragale de Mai étalait ses coussins
Jusqu'au aux coronilles et les blanches Silènes
Un Martinet chantait dans un nid de rochers
Demoiselles , papillons , plumes et feuillettes
Lui faisait un couffin à ses œufs opalines
Venait il d'orient , d'Afrique ou de chine?
Ses compagnons de vent , voiliers aux ailes brunes
Tournoyaient vivement au dessus des jaunes Passerines
Les yeux remplis de toi?
De la danse de lait?
Les miroirs de nos yeux captaient dans le soleil
L'infini et le bleu limpide qui baignait la tendresse en bouquet
Une eau d'amour chantait Mai en cristal éclaté