Oh Toi !
La Vilaine, l’Orgueilleuse
Tout le monde te craint
Mais toi, tu ne sens rien
A chaque passage
Tu fais des ravages
Des larmes versées
Des Cœurs brisés
Des espoirs envolés
Et une souffrance infinie
Qui pue l’air
Et rien ne peut entraver ta quête
Avec ta main empoisonneuse
Tu arraches la joie
Et sèmes la tristesse
Tu remplaces la rose par la noirceur.
Féroce que tu es, tu bats ton ennemie
Tu l’écartes, la piétines
Et la jettes dans le gouffre de l’oubli.

Oh Perfide et Infidèle !
Tu pars et tu reviens
Tu passes au dessus de nos têtes
Sournoise et discrète
Comme un serpent
Nuit et jour, tu nous harcèles
Jour de fêtes ou même de deuil
Tu arrives seule et tu ne pars jamais les mains vides
Tu rentres, tu détruis sans jamais épargner
Ni roi ni misérable, ni riche ni minable
Ni vieux ni enfant ni même bébé à l’accouchement
Tu lances un souffle doux et tu emportes tout
Sans jamais mesurer la grandeur de ton mal fait
Oh Cruelle et Rocailleuse !
Sache que nous n’allons pas t’attendre
Nous continuons à s’amuser
A savourer les plaisirs de la vie
A gambader en hiver
Comme en été
Et si tu emportes une vie
Des milliers seront nées
Et Il te faut plus d’une mort
Pour emporter l’espoir qui demeure dans
Nos cœurs.
Il te faut plus qu'une mort
Pour effacer le souvenir et l'amour.