Dans le chagrin d’un matin,
Les larmes d’une nuit qui s’éteint
Couvent encore, comme un écrin,
Tous ceux, nature et humains,
Que la tendresse comme un linceul étreint.
Dans la mélancolie d’un après midi,
La fièvre du ciel ruisselle en pluie
Sur les fenêtres des petits êtres endormis
Berçant leurs rêves d’une douce mélodie.
Dans l’euphorie d’un soleil d’été,
Se couche sur nos peaux les ombres halées.
Les corps offerts dans leur presque nudité
Font valser toutes les pensées,
Vers le romantisme du verbe aimer.
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