Plume de soie Inscrit le: 3/5/2013 De: Envois: 60 |
A Renaud Je ne t’ai pas connu, et sans doute jamais, Je ne te connaîtrai, et pourtant je t’écris, Renaud, franc poète, cet élogieux sonnet Que j’aimerais t’envoyer, un jour, à Paris.
Tour à tour amoureux, grande gueule et loubard, Tu écrivais toujours – et c’est ce qui me plaît – Avec sincérité, parfois du fond d’un bar, Pour décrire ce monde et dépeindre ses plaies.
Quelquefois j’ai souri, quelquefois j’ai pleuré, Mais tes chansons, toujours, resteront dans mon cœur. Renaud, grand poète, je te prie d’accepter
Ce modeste cadeau, plein d’une douce ardeur. N’oublie pas qu’il y a, devant ton H.L.M, Tout un tas de copain qui est là , et qui t’aime.
|