J’essaye de parler avec fermeté,
J’apprends les langues de la terre
Entière, l’esprit plein de sincérité
M’évite d’être noyé dans les pleurs
De la joie que la preuve de capacité
Engendre au fond de mon cœur.

Je ne distingue pas entre les roses,
J’aime seulement tous les parfums,
Je saisis toutes les métamorphoses
Des plantes, qui ornent le chemin
Que le sang et la sueur arrosent
Pour m’ ouvrir les portes du matin.

Je promets à l’espace de vaincre
Le temps, au sablier de bloquer
L’aiguille, au vent de mener l’encre
De ma plume ouvrir les loquets
Des esprits subissant le massacre
De ceux qui ont le cerveau toqué.

Dad Allaoua

regarde juste avec ton coeur à toi ,

"Je ne distingue pas entre les roses" c'est pour moi une très belle expression
je préfère les deux dernières strophes à la première.
De très belles idées et formulations !
Amitiés

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Christophe

J'aime beaucoup ce passage :



Citation :

un humanisme très intelligent et attrayant, j'aime beaucoup,



yann

Bonjour Dad Allaoua, les choix sont souvent très cornéliens, j'en conviens. La ou les langues, ne disent pas toujours tout et mettent parfois en échec la communication, l'ouvrage , le bel ouvrage de l"homme ; "toutes les métamorphoses... qui ornent le chemin... que le sang et la sueur arrosent..." peut "ouvrir les portes de demain". Oui, laisse parler ta plume pour "ouvrir les loquets". La poésie invite au rêve mais raisonne aussi le " cerveau toqué". Merci du partage.

Mes amitiés.

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Valérie Urso