Les ombres anonymes,
A minuit vous verrez encore les volets clôs et les portes fermées.
Les ombres anonymes,
Ces formes miséreuses sorte de leurs trous où l'on peut les voir mourir
Ces parias de l'ombre . Mais plus loin, toujours plus loin,
IL y a encore des cris d'agonies, ici l'on meurt d'émoi.
Tout est bleu ici. Les avenues et les grands boulevards sont déserts.
La nuit est surpeuplée d'étoiles, pour ceux qui agonisent dans la nuit
Et le chant des agonisants, de tous ces gens montent vers le ciel
Comme la mer s'en va à la recherche de la lune,
Bonheur si lourd à porter, et si peu décevants pour les âmes
Si délicates des vagues.
Les quais sombres, sont pleins de ces yeux sans corps
Que l'on rencontre près des ponts de la seine
Et des nuits lointaines rouges du sang, des troupeaux fleuris.
Cadavres anonymes, des jours adorés,
Cirque de nos émotions et des ivresses rouges,
Mais où leurs cœurs battaient, comme une cloche
Leurs silhouettes pâlissent par les soleils extérieurs.
La porte du ciel laisse résonner de ces cris d'agonies
Comme ces humains que nous aimions,
La vie est toute proche, des enfants courent de-ci de-lÃ
En ramassant les feuilles ressuscitées et passagères ;
Ce sont des oiseaux de toutes les couleurs
Et qui ne chantent mieux que le vent.
Cris d'agonies que l'on étouffe pour jamais.
Mais à la sortie on sait que cette forme d'hypocrisie est là ,
Avec tous ces chiens écumants, et tous ces yeux et personne n'oublient
La vraie réalité humaine, qui vous frappe à la tête
Comme une roche qui se morcelle sans un cri .
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bernard 138
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