Plume d'argent Inscrit le: 16/7/2012 De: Envois: 341 |
Lumière dans le bassin aux Nymphéas (d'après le tableau de Claude Monet) On ne l’a voit que trop, elle inonde la toile, Sous le long saule, clair, aux branches minces, l’eau, Reflète ses rayons et lui fait un berceau, Où son image, dort, se masque et se dévoile.
Au milieu du jardin, l’arbre qui pend, s’ennuie, Se mire en balançant ses ramures au vent, Certaines vont nicher au nid, des fleurs, souvent, Passent le petit pont et son arche, alanguie.
Il se courbe, le pont, et son arche si tendre, Enjambe le bassin de Nymphéas, si blancs, S’enroule et va frotter sa marge sur les flancs Des herbes qui s’en vont… monter et redescendre.
L’ombre se cache au creux vibrant des doux feuillages, Sous l’ombrelle où le flot, s’ébat, tranquillement, Il semble que le noir, soit, l’agenouillement, Qui s’accorde aux lueurs au lit des coquillages.
« Je veux peindre l’air ; et la beauté de l’air… la chose est impossible ! » disait Claude Monet. Et pourtant…
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"La poésie est la langue complète, la langue par excellence, qui saisit l'homme par son humanité tout entière, idée pour l'esprit, sentiment pour l'âme, image pour l'imagination, et musique pour l'oreille". - Alphonse De Lamartine
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