Les grincements du cœur


Voila ! J’ai de la peine un ami en tristesse
A perdu ses racines pour la seconde fois.
Oui nous y allons tous c’est la terrible loi
Mais certaines absences sont cause de détresse

Le temps était venu de faire verser des pleurs
Elle ne profitait plus d’une vie animée
Son époux tout là-haut attendait son aimée
La terre garde les corps mais s’échappent les cœurs.

Conserve en ton esprit les moments de bonheur
Ils sont toujours vivants ceux qui ont notre amour
Nous les gardons en nous en attendant le jour
Où notre temps fini nous fera voyageur.


Il est des jours sans joie, inévitablement !
Le temps reste le maitre et conduit le destin
L’homme voudrait durer, la vie est son festin,
Mais il doit bien plier sous le fardeau du temps.

On mène à leur tombeau irrémédiablement
Des êtres que l’on aime et ils ont une fin
Qu’ils reposent en paix leur dit-on en latin
On les garde en l’esprit, aimer les rend présents

Suprême égalité, une même mesure
Fait identique fin à l’humaine nature
Seuls les ans cumulés sont parfois différents.

Mais si le temps passé fut un plaisant parcours
Qu’il sut durer assez, qu’il eut ses agréments
On garde ses amis, ses parents, dans l’amour.


Néo-Olucinep III 02 MMXIII