Munis de mon épée enflammé
En chevalier des ténèbres
Je parcours les vallées damnées
Sur mon taureau a tete de corbeau
A la recherche d'un tombeau

Et dans l'ombre du désert magmatique
Je perçois une forme infini au pierre rouge
Alors au galop de mon énorme raubeau
Je m'approche tranquillement

Et comme le chant d'une prière a Agonie
Dans un hopital de mort vivant
Et comme une femme meurtrie et pleurant
Seul, dans une chambre vide
Une hirondelle squelettique
Etait allongé dans un jardin de fleurs sanglantes

Lorsque je suis revenu au chateau
J'ai présenté au roi ce cadavre
Et je lui ai dis de ma voix résonnante :
"Salaud, l'espoir existait !"

Mais l'écho s'est perdu dans l'infini.