Danse la houle
Sous le vent du large
Les cheveux emmêlés
Par le souffle du vent
Au bout de la jetée
J’attends la vague…
Soudain ! La voilĂ , elle arrive
Bouillonnante de rage
Et mon corps d’amazone
Enfourche l’immense vague
Qui cambre ses reins
Comme un cheval sauvage
L’océan crache son écume
Et son haleine chaude
Fouette mon visage
Amazone nocturne
Je m’enfonce vers le large
Chevauchant l’horizon
Au bout du crépuscule
Je dompte la houle
Accrochée fermement
A ses flancs qui ondulent
Défiant les éléments
D’un coup d’étrier
Amazone nocturne
Le corps enroulé
A la crinière du vent
Je vogue à l’infini
Ivre de liberté !...
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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaĂŹ Lama
Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran