Sur la rive j'observe les mots défiler,
En escadrons rangés, la fougue des courants
M'invite à déserter tant de pistes d'élan,
Que je me perds parfois en immobilités.

Je ne me cache pas d'être simple suiveur...
Quand une voix pourfend mon armure en coton,
L'héroïsme d'Ulysse glisse sur mon front,
Et se noie dans les fibres ouatées de mon coeur.

Suivre mes sirènes accroché à leurs voies,
Des tracés indécis dont je ne sais l'issue,
Mais dont j'essuie le grain quand la houle se mue,
Pour abattre sur moi un horizon de soie.

Et si parfois j'échoue, c'est le sourire en poche,
Abandonné mais riche de mots naufragés,
Tous ces feuillets au vent que je laisse sécher
Pendant que sur l'arbre s'empilent les encoches...

très joli texte ,poésie a suivre de prêt !!


rég

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lagrib

"D'Amour je ne me "lace",je vais du coup tel "un va nu-pieds"

Des sirènes qui guident vos mots loin des récifs .
J'ai beaucoup aimé .

Mes amitiés
Halcyon

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mes amitiés, Halcyon

Belle façon de voyager en te laissant porter par les vagues de mots qui fort heureusement n'arrêtent pas ton périple

amitiés
Pampille

Un très beau combat de tes mots
Pour exprimer cette nature humaine qui suit le mouvement
Sur un chemin de coeur et d'espoir

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Amicalement Alanna

Brider, débrider les mots, les faire hybrides et féconds justement parce que antinomiques, une jeu subtil dans une poésie tout aussi belle.
J'aime beaucoup tes vers, le sourire sorti de poche

j'aime beaucoup ton écriture, imagée, aérée, profonde aussi

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Méfiez vous des apparences

j'ai aimé suivre tes mots, merci du partage