Cette larme à l'ombre des cils
Au bout des yeux timide qui brille
Qu'essuie la main,du regard à l'abri
Tel un recueil de silence qui prie

Cette larme,tout regard elle fuit
Perle rare de tristesse elle luit
Au bout de l'âme elle nait et s'enfouit
Y prend refuge y crie sa peine,son ennui

Cette larme sur l'aile d'un frisson
Légère mais son eau est lave de volcan
Que jamais les autres ne voient
Que tout l'être et l'âme s'y noit

Cette larme qu'on daigne montrer
Que le bout du doigt dissimule discret
Comme une rose sacrée sur une île insolite
Comme un secret de culte dans une cité interdite

Cette larme fugueuse au charme bohème
Sertie de mille récits,contes et poèmes
Ses reflets parlent à l'âme dans le silence
Rosée de souffrance qui étale Ses fragrances

Cette larme qui trouble les sens,exile l'émoi
Celle qui vous plonge dans l'abysse du froid
Où le silence est roi du peuple des maux
Où l'amour est blessé panse seul ses mots

Cette larme au fond nous désarme ou soulage
Vague de souvenirs dans le coeur fait naufrage
Indicible douleur que l'âme ne sait décrire
Ne sait lire cette larme qui vient atterrir
Qu'un coeur qui aime et sait humble offrir

Simedor