Tu es l' Auguste de sa vie,
Le clown triste de ses amours
Parfois elle rit de tes tours
Ta vie n'est qu'une facétie.
Sous un chapiteau de fortune,
Dans ton habit de carnaval
Tu fais ton pauvre récital
Sous un éclairage de lune.
Un jour elle a ri jusqu'aux larmes,
Toutes les larmes de ton corps
Tu voulais changer de décor
Mais un sourire ça désarme.
Tu t'es moqué de tes"je t'aime"
Comme d'une plaisanterie
Et sous tes fards de comédie
Tu masquas ton visage blême.
Dans son beau costume de scène
Le clown blanc l'emmène à son bras
Quelque chose se brise en toi
Pauvre pantin de porcelaine
Tu es l'auguste de sa rue
Le clown triste de ses amours
Tu as raté ton dernier tour,
Mais le spectacle continue.
SC
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Boileau