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Il aime bien peu celui... "Il aime bien peu celui qui se refuse Ă tout savoir de ce qu'il aime" (Tchouang-tseu)
Il était vieux, chenu, mais aussi philosophe Et me dit aujourd’hui l’amour se porte mal Car l’infidélité est une catastrophe Et le plaisir déçu est devenu banal.
Les femmes n’ont plus du tout de chevalier servant D’amoureux passionnés qui adorent et courtisent Elles ont des partenaires, des liens concluants, Des passades sans feu qui à peine érotisent.
À l’époque où les mâles férus de modernisme Connaissent les détails et le fonctionnement Des voitures, des télés, du moindre mécanisme Et de l’ordinateur qui est omniprésent,
Quand ils savent par cœur les sportifs à la mode En s’encombrant l’esprit d’une culture vide On se demande pourquoi en cette période D’un savoir plus utile l’homme n’est pas avide.
Pourquoi l’homme moderne assez peu s’intéresse Aux rouages empreints de sensualité, De la femme se faisant mère, épouse, maitresse, Il reste un ignorant de la féminité.
Qu’importe le sex-shop, le porno libéré, Les échanges à la mode, la joie dite assouvie Si usant maladroit de masculinité On n’a nulle notion des chemins de l’envie
Voyez tous ces époux bichonnant leur voiture Bien plus que leurs épouses, étant dans l’ignorance De la richesse venant de l’humaine culture Qui donne de chaque corps l’utile connaissance.
Il faut aimer bien peu pour refuser d’avoir De la femme qu’on aime le total savoir. Apprenez tout des corps, de leur fonctionnement, Et l’on retrouvera la femme enchantement. Olucinep XII 05 MMXII
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