Tu penses à moi souvent

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Tu penses à moi souvent, tu y penses comment ?
Comme au temps où nous étions de fous amants
Plongeant sans cesse dans les caresses de nos corps
Jusqu’au point de rupture de ce désaccord
En échange d’une technologie moribonde
Qui m’a rendu, malgré moi, l’âme vagabonde
Pour oublier tous ces instants de bonheur
Dans un ouragan au rythme déchaîneur
Marquant d’une empreinte masquée indélébile
Qui heurte mes pensées de ce bois sébile
Au plus fort d’une tempête je recherche le phare
Le rayon qui me guide, chassant mon cafard
Alors je me tourne vers l’humain opprimé
Qui, pour un salaire indécent, abimé
Par les cadences d’un monde qui veut toujours plus
Qui portera, en son ombre, ce tumulus
Pour ne plus connaître encore cette infamie
Renaissant dans un autre corps, agami
Je serai, en politisant mes actions
Laissant ma patience et mes désirs en expiation
L’autre moi qui veut en bonifiant le temps
Retrouver cette joie, sourire en chantant



Léoj © Mai 2012
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