C'est la traduction en français d'une chanson égyptienne très célèbre, j'espère que ceux qui connaîssent l'originale , ne la trouvent pas défigurée.

Grave, tenant la coupe
de mon café noir
comme à travers une loupe
la peur dans son regard
elle suivait les traces
d'une regard expert
des gouttes qui se déplacent
elle lisait des mystères
et le coeur suspendu
à ses lèvres closes
je me sentais perdu
et perdant la cause
elle me dit enfin
"mon fils ne crains rien
l'amour est ton destin
j'ai beaucoup prédit
et prévu des destins
bénis ou maudits
douteux ou certains
mais le tien mon fils
est plein de sacrifices
tu frôleras la mort
et tu n'y peux rien
Dieu nous impose un sort
dont le secret est sien
mon fils ta vie sera
un combat que tu perdras
puisqu'entre l'eau et le feu
tu te retrouveras au milieu
mais malgré toutes ses blessûres
malgré toutes ses brulûres
malgré cette tristesse
qui nous suit toujours sans cesse
malgré le vent la pluie
et malgré l'éclair qui luit
l'amour sera enfin
le meilleur destin
je vois une femme dans ta vie
belle, tendre et si jolie
sa bouche est comme un saphir
avec le plus beau sourire
et la magie de son regard!
cette chevelure abondante et noire
ô, connaîtra-t-on jamais
une femme autant aimée?
cette femme qui te ravie
n'est mon fils que la vie!
mais pour l'atteindre il faut te dire
que tu risques de mourir
pour elle tu devras te heurter
à d'innombrables difficultés
mon fils ta bien aimée
s'endort dans un chateau fermé
celui qui entrera
dans la chambre où elle dort
celui qui demandera
sa main risque la mort
celui qui touchera à son diadème
celui qui fera ceci et même
celui qui atteindra sa cour
sera perdu pour toujours!
tu la chercheras partout
même sur les plages
tu demandears l'aide aux vagues
et aux coquillages
tes larmes s'écouleront davantage
ta tristesse formera des nuages
tu resteras triste jusqu'au jour
où tu seras de retour
car tu sauras après ce voyage
que tu auras pourchassé un mirage
ta bien aimée n'a pas de pays
pas de terre ni de patrie
et le rêve que tu caresses
d'une femme sans adresse
n'est mon fils qu'une chimère
il ne faut plus que tu espères
une femme de nullepart venue
sera toujours une inconnue./.

RAJA CHEBBI

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les hommes perdent leur santé pour faire de l'argent, puis perdent leur argent pour récupérer leur santé, finalement ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.