Sur le vendre chaud d’Oasis
Quelques silences prennent place dans la rue
L’écho venu à l’entremise d’une note plausible
Des sons s’infiltrent très légers dans l’avenue
Impalpable et céleste tel qu’un vent indélébile
Des mots se desserrent au passage de l’instant
Des poètes refoulent le pas devant l’imminent
Des bras s’entourent et se détendent au couloir
Des ombres se dessinent à l’abri ici dans le noir
Le rideau se lève, les mâchoires se ralentissent
L’auditoire, maintenu, à son étendue nécessite
Des yeux avertis, des écrits gorgés d’originalité
Des émotions engorgent, des sentiments ingérés
Des commentaires affluents, inondent la page
Les poètes se massent devant plusieurs copies
Signifiant ainsi leur gratitude devant ces écris
L’écho venu d’une pensée perçue sur un nuage
Chargés d’yeux nichés sur le même continent
Tourne, tourne l’éolienne et son souffle de vers
Les poètes invités dans ton grand et rose univers
Bichonnés par ton ventre chaud méga continent
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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.