Elle si belle,un matin de printemps
transparence innocente,sans mots tressent la soie
ses lèvres en dentelles quand son sourire rend
aux gens qui la constellent à la vouloir qu'à soi
Je n'ai souri qu'aux anges priant en ma prêtresse
et j'aurai pu mourir à ses pieds, mon chemin
moi qui suis né d'un monde où l'homme n'est qu'entre humains
que je fusse né dans l'autre celui d'une Déesse
Sa voix ne parvenait qu'en violons de préludes
qu'attrapait sous mes doigts l'envol de tous ses mots
préservant la chaleur jusqu'à l'accord d'un luth
composé par la suite sur les touches d'un piano
Dans ses phrases des pauvres et mes pauvres silences
pour ne pas faire faute aux fiévreuses impressions
j'aurai pu lui promettre en jurant descendance
j'aurai pu tout commettre le fruit et la passion
J'aurai cru la séduire si tant j'avais osé
l'imaginer soumise devant moi son servant
car pour ne pas la perdre au fond j'aurai puisé
la poussière de sa trace marquant mon sentiment
Je n'ai rien fait paraître car rien ne se rend compte
l'instant qui n'est qu'un traitre faisant tout ignorer
réflexion au recul ,pensées qui se morfondent
disant si j'avais su puis sans dire un regret
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Je ne laisserai sur le papier que l'ombre de mon écriture,juste le soupçon d'une pensée de mon imagination la plus pure.