Une araignée de noblesse éprouvée
Insupportait de se voir conspuer
Par la laideur de sa robe d’ébène
Et par le glas qui sonnait dans ses veines
Vexée enfin par tant de cruauté
Elle entreprit un travail acharné
Tissant cent fois, mille fois sa tanière
Pour ne plus voir les regard délétères
Dans cette toile aux faux airs de donjon
Se renfrogna notre triste comtesse
Ne voyant plus que son vilain reflet
Dans son miroir en guise de pamphlet
Le temps passa sans que la belle en cage
Ne décida de s’offrir davantage
Si bien qu’un jour la mort l’interpella
La libérant de son anonymat
L’enterrement, cérémonie tragique
Au jour suivant, rassembla une clique
Qui par espoir tentait d’apercevoir
Le testament, riche de diamants noirs
Noblesse et richesse ne sont que dérisoires
Comparées à l’attrait d’une vie de partage
Où les vrais amis se moquent de l’héritage
Et s’en vont perdus au moment de l' au-revoir
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Valli