Les gitanes.
Au cœur du campement, ils sont là les gitanes,
Autour d’un feu de camps, près de leurs caravanes,
Ils entonnent des chants d’origine tzigane
Pour des femmes superbes dansant des Sévillanes
Et ils rythment leur vie au son de leur musique
Aux accents flamingants, aux notes harmoniques
De ces cris de douleur souvent mélancoliques
Cadencés par leurs mains aux tempos mirifiques.
Quand viendront les gendarmes ils reprendront leur route
Poursuivront leur ballade pour nulle part sans doute
Avec l’esprit en fête et le cœur en déroute
Faut croir' que rien n’arrête les nomades qu’on boute.
Alors si tu les croises au hasard de ta vie
Assieds-toi près du feu et si t’en a envie
Frappe donc dans tes mains donnes leur tes bravi
Et réalise ainsi un rêve inassouvi.
ALTOFE
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Le juste point d'équilibre