Dans le calme matin d'un jour de printemps,
Alors que mon coeur n'aspirait qu'à quiétude,
J'ai vu passer une belle, plus légère que le vent,
Et j'ai perdu soudain toutes mes certitudes.

Le temps était si doux, sérénité régnait,
Tout semblait de velours, ouatés étaient mes pas.
J'ai suivi cette belle, c'est vrai elle m'attirait,
Serais-je rejeté, m'ouvrirait-elle ses bras ?

Le soleil se levait avec des chants d'oiseaux,
L'odeur du bon pain flottait sur le village.
La belle se rendait vers le joli ruisseau,
Je l'aurais bien suivie, était-ce de mon âge ?

La journée s'annonçait sous d'agréables auspices,
Pourquoi vouloir gâter ce moment de bonheur.
Cet instant de bien être vaut bien un sacrifice,
Allons oublies la belle, reposes toi mon coeur.