La complainte des si... Début
Cette complainte des si… n’est qu’un extrait des dix pages de sa version complète… Je vous livre ici la première page pour ne pas encombrer le site par un poème trop long…
La complainte des si…
Si j’égrène le chapelet
Des perles d’eau d’un vent de mer
La peau jaunie dans mon ciré
Au tungstène des lampadaires
Un pied traînant à écumer
Les ports, les vagues légères
Avec l’envie de m’embarquer
Comme marins et Jeans sans terre
Le regard noir hypnotisé
Par des embruns qui sans frontières
Tracent des routes à naviguer
Vers des croisières hauturières
Imaginaire, à rêver
Loin des tempêtes boursières
Si je m’égare en secret
Dans les oubliettes perdues
Des passantes endimanchées
Laissant ma mémoire à nu
De leurs souvenirs, habité,
Ce qu’elles ont m’a ému
A peine juste dévoilées
Pour ne plus être inconnues
Captives et capturées
Sur le trottoir des avenues
Et finissant par ressembler
A des rêves inattendus
Comme le miroir des pavés
Reflète les ombres des rues
Si je combats sous l’anathème
Au crépuscule qui cocarde
Le sang vainqueur des stratagèmes
Des révolutions bavardes
Epitaphes et chrysanthèmes
Plantés comme hallebardes
Dans le silence un peu blême
Des cadavres qu’on placarde
Vêtus d’une tiretaine
Comme une vieille mouisarde
L’écho d’une turlutaine
Cent mille croix comme échardes
Semblables et souveraines
Aux souvenirs qui nous poignardent
entoliv
La complainte des si. suite 2 :
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superbe !!!! 
