Sur le marbre des stèles l’homme grave son nom
Ensevelit sous la terre, il s’en remet à Dieu
Lui offrant ses chimères monnayant son pardon
Ainsi furent ses prières avant qu’il ferme les yeux.
Au devant de l’autel il fait gage de son cœur
Ou le mutile, infâme, en laissant la raison
L’emporter sur la flamme qui si mue en laideur
Narguant l’Icône peinte pour un triste horizon.
Fort de ses croyances, il cherche la délivrance
Egaré trop souvent par sa propre ignorance
L’homme fragile se créer son chemin de péril
Il se livre docile, en pâture à ses doutes.
Ses angoisses l’habillent et l’invitent en déroute
A rejoindre son âme isolée sur une île…
----------------
La mesure de l'amour c'est d'aimer sans mesure
St Augustin