Un rien Séducteur
Il est apparu chevauchant les chemins
Venant de nul part, sa palette à la main
Ivre de liberté, comme un peintre au firmament
Avec pour seul but flirter avec le temps
Pétales d'or, rouge vermillon ou carmin
A ses doigts, parsemant les allées
Comme une pluie d''aurore sur la toile du destin
Il magnifiait l'instant de son feuillage mordoré
Sous l'adagio des heures, il a conté fleurette
Aux coquettes éphémères de l'été
Prenant dans ses bras Dame nature en guinguette
Froissant juillet, août en photos jaunies du passé
Il est apparu rayonnant de son sourire
Passant sa main dans les cheveux de l'humanité
A la mélancolie qui s’étiolait, il a gorgé le désir
Aux lèvres de la vie posé son baiser
Et puis se sont mises à courir les fées
Dans le linceul des sous bois, la lumière a jaillit
Et Sieur Automne bien endimanché
Comme un Troubadour a chanté la vie,
Ghislaine ** 22/09/2011**
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