Un beau jour, un ami m’a dit
Fais un poème sur Janus
Comme je n’avais rien compris
Par plaisir, j’écrivis l’anus.
C’était un poème sans fond
Dans lequel je me suis fendu
De quelques mots très polissons
Un peu coquins, un peu cuculs.
Je vois Ă votre air entendu
Que vous aimeriez bien le lire
Et qu’à mes lèvres, suspendu
Vous attendez que je délire.
Quand Janus n’y sût pas souscrire
Admettrez-vous là qu’à mon tour
Entre passé et avenir
A ces mots je n’ai pas recours.
Chibani