Quand les ternes jours se feront silencieux à l'aurore
Dans les coeurs terrassés par tant de déchirures
L'hiver ouvrira son lourd corps de la Mort
Pour enterrer le désespoir sombre de la blessure

Et à l'horizon blafard de ses pâles couleurs
Le soleil aveuglera ses rayons, en infini éternel
Sur les larmes d'un amour qui se meurt
Et ne peut revivre qu'à la lueur d'une chandelle

Quand l'écorce d'un coeur se fera malheureux, à l'azur
Dans une âme écorchée par tant d'épines
Cet amour disparaitra dans les failles de l'usure
Pour s'écraser, inassouvie, sur les falaises cristallines

Et dans la nuit éphémère et si peu étoilée
La lune se fera mortelle à l'infini du temps
Dans le coeur lourd de l'amante blessée
Qui ne peut vivre sans la douceur de son amant

Quand l'espoir se fera larmoyant à l'oraison
Dans les yeux accablés de tant de tristesse
Le crépuscule dévoilera son fardeau de déraison
Pour se fracasser dans des gouffres de la détresse

Sublime ! et douloureux

Bonsoir


Un superbe texte....parfaitement poétisé!


Amitiés


Opalin

Joli poème que cette écorchure vive. IRIS

Bonjour erin, tu exprimes avec grand talent la sensibilité de cette vive écorchure.

Une éloquente expression de la détresse...en une poésie superbe aux mots si bien choisis...
Bravo ,Erin
Amitiés .Anto

Un superbe écrit Erin, j'aime beaucoup.
Bravo à toi et merci.

Sandrine

un très joli texte !!

merci a vous tous et toutes, ecorchure vive qui ne se referme pas facilement