Apocalypse d'acier...
Apocalypse d’acier
Je ne sais ce qui s’est passé
Je ne sais pourquoi
Je me suis retrouvĂ©e lĂ
Allongée sur le bitume
Je me sens comme une plume
Mon corps me paraît léger
Malgré la souffrance endurée.
Un monde en rouge
Il faut que je bouge
Je lève la tête avec difficulté
Et je vois ces rubis éparpillés
Le goudron autour en est couvert
Tout comme mon chemisier ouvert
C’est alors que je comprends
Je vais mourir c’est évident.
Atmosphère silencieuse
Cette glissade délicieuse
Comme sur une verte mousse
La mort en pente douce
Est si agréable si enchantée
Que je me laisse entraîner
Adieu la vie je ne t’aime pas
Bonjour la mort tends-moi les bras.
Une silhouette apparaît
Puis deux ; Johanne regarde-les
Tout change je les reconnais
Je ne veux pas les quitter
Faucheuse enlève tes pattes de lĂ
Finalement tu ne m’intéresses pas
Mes amies ont aussi survécu
Et elles valent mieux que ton absolu.
Attente pleine d’espoir
Prières et encouragements il faut croire
Mais malgré toute ma volonté
Je pense que je vais Ă©chouer
La brume envahit vos visages
Le soleil Ă travers les branchages
Devient moins brillant ; je perds pied
Au revoir, je vais mourir Ă regrets.
Apocalypse de blancheur
J’entends vaguement une clameur
J’ouvre les yeux ; une lumière vive
M’assaille mais n’est pas agressive
Je me sens bien je me sens légère
Autour de moi on s’affaire
Une voix transperce alors le bruit.
C’est bon…c’est fini….
----------------
La nostalgie colore les souvenirs avec des crayons de couleur...