Le murmure des vieux
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Ton cœur a-t-il mordu dans le mien
Pour laisser des traces indélébiles
La partie restante te revient
Au delà des douleurs t'appelle en servile
Esclave d'un amour qui est le tien.
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Que tu sois ma lune austère
Mon timide soleil d'un hiver brumeux,
Dans ton dérisoire sourire aptere
Je retrouve mon printemps herbeux ,
Et les roses qui ont fleuri naguère.
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Las ton corps ne répond plus,
Mais une étincelle dans ton regard,
Me rappelle que l'envie dans son flux
T'irrigue encore en filets têtards,
Et j'aime en toi ses élans en revue
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Nos âmes ne sont qu'une,
Nos rares caresses le savent ;
Nos corps ne sont plus notre fortune,
Mais se nourrissent du calme qui lave,
De tous les regrets d'un vie commune
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mebkhout beghdad