CÅ“ur de pierre
J’ai délayé mon encre dans une mare de chagrin
Ma plume pleure en gouttes de larmes sur papier
Les mots diablotins y font sabbat
tandis que mon âme brule dans les feux de l’enfer.
Ou sont les rimes rire et sourire
Aux supplices ardents
je suis le condamné de l’arythmique.
Souffrir et mourir
Les fumées acres du passé sulfureux
s’élèvent vers les cieux.
De cendres seront recouverts
les lendemains au soleil obscurci.
Tels des marées de laves,
souvenirs basaltiques.
Des cœurs fusionnés
ne restera alors que cette pierre métamorphique
Phildor
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie