A celui dont l’espoir est aussi vaste que le ciel,
A celui qui croit que la vie n’est point belle
Quand le malheur et la souffrance sévissent encore,
A celui que l’altruisme et l’humanité dévorent
Qu’il enfourche les nuages, escalade les cimes
Et de là-haut, criant aux révolutions sublimes !
Mon frère, que le sacrifice guide aux justes voies,
Offre toi une pause, recule et rappelle toi !
Avant de rêver de changer le monde
Avant de traquer les monstres immondes
Avant que ton souffle ne se perd au trépas
Observe ta vie, et surtout n’oublie pas :
Nettoies devant ta porte avant celles des autres
Chasse tes insuffisances dès qu’elles se montrent
Ne laisse pas tous ces yeux qui espèrent une lueur
T’aveugler de ceux de tes frères ou tes sœurs
Et l’étreinte chaleureuse qu’attendent les misérables
Commence à la servir à tes enfants adorables
Rejoins les chemins de la gloire, si tu veux
Et sois brave et patient quand te consument les feux
Mais penses agir avant la mort de la flamme
Qui longtemps brûla par le manque ta femme
Cet amour que tu réclames des autres, n’est rien
Si tu négliges de l’offrir pleinement aux tiens
Et ce héros courageux, ce chevalier triomphant
Sois-le !...mais en premier pour tes propres enfants
Et ton parcours que tu parsèmes de paillettes de lumière
N’a rien à envier d’un « je t’aime » à tes chers
Car tant d’hommes s’aperçoivent à la pente de leur vie
Quand leurs années se rident et s’approche l’agonie,
Qu’en dépit des principes nobles et vertueux
Et qu’en dépit de l’amour qui brillait en eux,
Qu’ils cultivaient une erreur par bonne intention
Et qu’ils voyaient autrefois comme une banale omission
Ou un sacrifice nécessaire à la quête choisie
Et tout autre souci n’est que vaine fantaisie
Ils voulaient s’immiscer dans les rouages du destin
Pour faire naître du regret chez des tyrans lointains
Ou faire frémir les mains avant leur crime
Ou éclairer tous ces cœurs qu’a noirci l’abîme
Ou faire pleurer le ciel où la sécheresse sévit
Et satisfaire dans la joie, toutes les envies
Ces Hommes s’aperçoivent à l’orée de leur âge
Que la déception les ronge ce jour-là, davantage
Et le remord est plus grand quand leurs yeux s’emplissent
De l’évidence qu’eux-mêmes ont entretenus ces vices
Car sur le lit de solitude, ces Hommes de l’Histoire
N’ont d’amère mémoire que ce matin ou ce soir
Où des yeux de leurs mères s’est éteinte la lumière
Sans s’épanouir du souvenir du sourire de leur chair
Ou de l’instant où le Mal de ses bras perfides
Enlaça le cœur de leur progéniture sans guide
Alors mon frère qu’anime la noble Cause,
Qui rêve d’une vie au parfum des roses
La priorité est à ceux qui te couvent de tendresse,
Qui t’ont vu grandir, t’ont guidé sans cesse,
Qui t’aiment sans attente, qui espèrent ton amour
En ruminant le regret que tu ne les aimes en retour
Qui, dans les peines ou la joie t’ont fermement, soutenu
Alors, d’eux, souviens-toi en sauvant les inconnus !

Un beau texte de réflexion. IRIS

Waouw!
Eh ben!
je suis sans voix!

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Poète citoyen universel

Mon 2ème ouvrage, un recueil de poèmes est paru ce mois dans les Editions (numérique et papier) EDILIVRE - FRANCE.
Merci au site 'oasis des artistes' pour sa rampe de lancement.

La révolution et le militantisme de chaque jour,dans la vie quotidienne envers nos proches et nos semblables,là où nous vivons d'abord,est la meilleure des révolutions.C'est avec cette lutte quotidienne que nous pourrons changer les choses.
Je suis tout à fait de ton avis.
J'ai lu ce poème plein d'enseignement avec grand intérêt,merci cousin!

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

la vie est une lutte de chaque instant , elle devient de + en + dure

Bizarre! Au cours de notre dernière discution j'ai commenté ce fleuron poétique sans l'avoir lu. Ce poème est le reflet de mon image. Bravo Rachid. Charef.

voilà cher ami que ta plume me manque
et j'avais loupé ce magnifique poème. merci a toi et reviens...

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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.