Oasis des artistes: Poésie en ligne, Concours de poèmes en ligne - 6525 membres !
S'inscrire
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 


Mot de passe perdu ?
Inscrivez-vous !
Petites annonces
Qui est en ligne
169 utilisateur(s) en ligne (dont 156 sur Poèmes en ligne)

Membre(s): 1
Invité(s): 168

Sybilla, plus...
Choisissez
moi
Hébergez vos images
zupimages
Droits d'auteur


Copyright



Index des forums de Oasis des artistes: Le plus beau site de poésie du web / Poésie, littérature, créations artistiques...
   Vos poèmes ***UN SEUL PAR JOUR*** Les "poèmes" érotiques descriptifs ne sont pas les bienvenus sur ce site
     Traumatisme
Enregistrez-vous pour poster

Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant | Bas
Expéditeur Conversation
Reivarg
Envoyé le :  7/1/2012 12:52
Plume de satin
Inscrit le: 3/1/2012
De: Aude
Envois: 21
Traumatisme
Traumatisme



L’aquarium de la mer, lorsque je fus noyé,
Enroulait le sommeil dans les algues du rêve.
Je m’abreuvais d’un fruit dont je fus délié,
Quand, d’un appel, le cri m’en fit perdre la sève.

L’invisible ressort des fatales morsures
Me fit choir, toute nue, enclose dans la chair,
Moi, la Présence pure. Aux sources des « battures »
Je vis la cruauté d’avoir perdu la mer...

Mais le premier récif fut le vent qu’on respire.
Comme un étouffement j’en reçus tout l’écueil,
Quand l’ombre du regret, source de mon délire,
Me firent pressentir l’ombre moire du seuil.

Mon sang brûlant vivant s’est revêtu de marbre.
Il coule pour se perdre au sein du fleuve noir.
La rudesse de l’air et les feuilles de l’arbre
M’exaspèrent de voix jusqu’aux marches du soir.

J’entends, d’un autre songe, une foule lointaine,
Dont parviennent les mots comme au-travers d’un mur,
Jusqu’à l’oreille interne, où tels une fontaine,
Des sanglots éperdus s’ébruitent dans l’obscur.

Reivarg

boreal
Envoyé le :  7/1/2012 12:56
Plume de diamant
Inscrit le: 13/5/2011
De:
Envois: 11198
Re: Traumatisme
Des quatrains de toute beauté ...qui m'on fait rêver


grand merci
A
ISABELLE59
Envoyé le :  7/1/2012 12:57
Mascotte d'Oasis
Inscrit le: 14/12/2011
De: DUNKERQUE
Envois: 20943
Re: Traumatisme
Plaie à jamais ouverte.....
Traumatisme.... Bravo, Claude...
je m'incline devant la profondeur de vos mots....

Isabelle
cyrael
Envoyé le :  7/1/2012 13:12
Mascotte d'Oasis
Inscrit le: 30/10/2005
De: ****
Envois: 84082
Re: Traumatisme

des quatrains de toute beauté
âme spleenétique, sanglot poétisé

j'aime !!!!





----------------
l'Amour rayonne quand l'Ame s'élève, citation maryjo

douceur3
Envoyé le :  7/1/2012 16:07
Mascotte d'Oasis
Inscrit le: 14/11/2008
De: SAYABEC, QC, CANADA
Envois: 14305
Re: Traumatisme
de jolis quatrains


----------------


Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.

anonyme
Envoyé le :  7/1/2012 16:12
Re: Traumatisme
Bonjour Reivarg voila de bien charmants traumatismes que j'ai beaucoup aimés.
Bienvenue sur le site et au plaisir te de relire souvent.
Mes bisous.

Capricorne
pikaya
Envoyé le :  8/1/2012 14:22
Plume de platine
Inscrit le: 18/2/2011
De: Bouches du Rhône
Envois: 3736
Re: Traumatisme
Des mots sublimes qui coulent au gré d'un coeur en sanglots !
Amitiés - Gilda


----------------

RAMBAULT
Envoyé le :  9/1/2012 20:23
Plume d'or
Inscrit le: 14/2/2011
De: SAINT -VARENT
Envois: 806
Re: Traumatisme
Mon cher Claude , le même génie habite toujours vos mots . Il faut soulever le couvercle de chacun d'eux pour humer l'esprit qui rôde doucement jusqu'à l'usure du rêve .
Merci
Fraternellement
guy


----------------
Il est un temps pour chaque âge :
A vingt ans , tout semble possible. A quarante , tout est possible. A soixante tout semble possible mais pas forcément souhaitable .


Mon Blog sur Google
http://guy.blogs.nouvelobs.com et mon profil Facebook...

Tamaris
Envoyé le :  18/9/2012 1:32
Plume d'argent
Inscrit le: 11/9/2012
De:
Envois: 203
Re: Traumatisme


Quelle belle envolée poètique...j'ai lu maintes fois..j'aime beaucoup.
Dommage qu'il n'y ait pas beaucoup de vos écrits ici.

L’aquarium de la mer, lorsque je fus noyé,
Enroulait le sommeil dans les algues du rêve.
Je m’abreuvais d’un fruit dont je fus délié,
Quand, d’un appel, le cri m’en fit perdre la sève.

L’invisible ressort des fatales morsures
Me fit choir, toute nue, enclose dans la chair,
Moi, la Présence pure. Aux sources des « battures »
Je vis la cruauté d’avoir perdu la mer...

Mais le premier récif fut le vent qu’on respire.
Comme un étouffement j’en reçus tout l’écueil,
Quand l’ombre du regret, source de mon délire,
Me firent pressentir l’ombre moire du seuil.

Mon sang brûlant vivant s’est revêtu de marbre.
Il coule pour se perdre au sein du fleuve noir.
La rudesse de l’air et les feuilles de l’arbre
M’exaspèrent de voix jusqu’aux marches du soir.

J’entends, d’un autre songe, une foule lointaine,
Dont parviennent les mots comme au-travers d’un mur,
Jusqu’à l’oreille interne, où tels une fontaine,
Des sanglots éperdus s’ébruitent dans l’obscur.



Merci..pour ce grand plaisir de lecture

Maurice amicalement
ArtMaux
Envoyé le :  1/12/2012 1:48
Plume de soie
Inscrit le: 20/11/2012
De:
Envois: 167
Re: Traumatisme
Mon traumatisme à moi est de voir un tel écrit,d'une telle qualité sommeiller
dans l'abysse du forum .
et comme vous avez si bien dit:

Mon sang brûlant vivant s’est revêtu de marbre en ce moment.

j'ai lu et relu avec plaisir,un réel plaisir:

------------------------------------------------
------------------------------------------------
"L’aquarium de la mer, lorsque je fus noyé,
Enroulait le sommeil dans les algues du rêve.
Je m’abreuvais d’un fruit dont je fus délié,
Quand, d’un appel, le cri m’en fit perdre la sève.

L’invisible ressort des fatales morsures
Me fit choir, toute nue, enclose dans la chair,
Moi, la Présence pure. Aux sources des « battures »
Je vis la cruauté d’avoir perdu la mer...

Mais le premier récif fut le vent qu’on respire.
Comme un étouffement j’en reçus tout l’écueil,
Quand l’ombre du regret, source de mon délire,
Me firent pressentir l’ombre moire du seuil.

Mon sang brûlant vivant s’est revêtu de marbre.
Il coule pour se perdre au sein du fleuve noir.
La rudesse de l’air et les feuilles de l’arbre
M’exaspèrent de voix jusqu’aux marches du soir.

J’entends, d’un autre songe, une foule lointaine,
Dont parviennent les mots comme au-travers d’un mur,
Jusqu’à l’oreille interne, où tels une fontaine,
Des sanglots éperdus s’ébruitent dans l’obscur.
"
----------------------------------------------------
---------------------------------------------------


Merci de ce précieux partage.

-----------------ArtMaux,amitiés



Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant |

Enregistrez-vous pour poster